La Geste du Fauve
Poème épique en 5 chants
En quelques mots
Plus de 400 alexandrins sans rime composent cette Geste moderne composée en août 2020 après le long confinement dû à l'épidémie de COVID-19.
La Geste du Fauve a ensuite été créée collectivement sous forme d’une série de cinq clips audiovisuels durant le second confinement de novembre 2020. Chaque partie fut mise en ligne l’une après l’autre pendant cinq weekends. Une cinquantaine d’artistes ont ainsi contribué chacun à leur manière, chacun à leur rythme durant ces cinq semaines de création. Une phrase musicale, une photographie, des voix enregistrées ou encore des vidéos étaient ainsi collectées puis montées pour nourrir cette oeuvre collective. Durant plus d’un mois, cette construction a servi de lien pour dépasser nos isolements et nos anxiétés. Plus que jamais, notre pratique artistique a retrouvé tout son sens et sa place essentielle dans nos vies. La Geste du Fauve sur Youtube
En 2022, le texte est porté sur scène. Une narratrice est accompagné d'un musicien. La musique est improvisée et emporte vers des contrées psychédéliques. Une femme et un enfant danse, entre ombre et lumière. Ils célèbrent la liberté des corps retrouvée. C'est une ode à l'enfance et à la maternité, à la créativité et au lâcher-prise.
La Geste du Fauve est peuplée de figures archétypales de la Compagnie : un voyageur décharné, une sauvageonne, un chasseur perfide, un mendiant borgne et une ingénieuse aventurière. Ils sont en quête de leur plus précieux trésor : leur Pierre de Colère.
Si la Geste du Fauve est avant tout nourrie d’un immense besoin de libertés, d’espace et de lien, elle exprime aussi les craintes générées par la pandémie et l’enfermement du
confinement. Le manque et le vide sont au cœur du poème.
Sur scène une récitante fait vibrer les mots, accompagnée d’un musicien multi- instrumentiste. Au centre du plateau, une danseuse et un enfant éprouvent par le
mouvement une liberté retrouvée. Par un jeu de lumière, par la poésie des mots et un univers sonore pulsatifs, naissent des images oniriques d’un monde où le poétique s’impose sur le spectaculaire et devient politique.
Hélène Weiszberg, récitante, Hélène Humeau et Fanch Houdemont, danse, Kevin Houdemont, musique
durée : 50 minutes.
