On ne peut rendre douce la peau des hérissons

 

Pièce de théâtre avec accompagnement musical en live pour 6 comédiens, 1 musicien et une récitante.
Textes et mise en scène : Kevin Houdemont

Musiques : Sacha Weiszberg

Avec : Eléonore Chiron, Thomas Cesbron, Camille Montagne, Charly de Haro Lopez, Manon Goulet, Emmanuelle Bodineau, Hélène Weiszberg, Sacha Weiszberg
Durée : 1h (évalué)

 

En quelques mots

Sur une scène partagée en trois espaces distincts, deux sœurs affrontent une malédiction familiale, un couple se réveille après une fête arrosée au milieu d’un massacre et un garçon découvre une fille emprisonnée dans une cave. Trois duos de jeunes à la frontière de l’adolescence et de l’âge adulte. Six individus en quête de soi, emplis de rêves et d’envies dont les colères juvéniles affrontent les désillusions et les injustices.

Le texte est une exploration des émotions contrastées qui accompagnent cette transition. Les atmosphères électroniques jouées en live par un musicien (claviers, synthétiseurs) accompagnent les trois ambiances d’un univers onirique à celui des soaps opéras en passant par des climats de cinéma fantastique. C’est un mélange des genres percutant aux dialogues incisifs. Au fil du texte, se dessinent les portraits touchants d’adolescents fragiles et attachants.

 

Extraits

Chloé : Mais bon sang Nico, qu’est-ce qui a bien pu leur arriver ?

Nico : J’en sais rien, Chloé.

Chloé : Regarde ça, c’est dégueulasse. On dirait qu’une bête sauvage les a à moitié bouffés !

Nico : Chloé, je réfléchis.

 

 

J’ai frappé les Murs jusqu’à saigner des poings.

J’ai frappé les Murs de la tête jusqu’à l’étourdissement.

J’ai projeté tout mon corps contre les parois.

Ma peau s’est couverte d’ecchymoses et de plaies, de croutes et d’écorchures.

J’ai alors compris que c’était ce qu’il attendait de moi alors j’ai cessé de m’agiter.

 

 

Elle : Et maintenant ?

She : Tu ne le sais pas ?

Elle : Que fait-on ?

She : Nous allons tuer notre père !

Elle : Qu’est-ce que tu racontes ?

She : Il y a un plan !

Elle : C'est une très mauvaise idée !