Elles sont 5, cinq jeunes filles en costume de collégienne. Cinq amies réunies dans un lieu mystérieux chargé de souvenir. Tandis que leurs conversations anodines font resurgir petit à petit des événements inavouables, la Fille Araignée déroule inexorablement le fil du remords... Alors il ne reste plus qu'à danser, sur le rythme ensorcelant de la musique et de la poésie....
Affiche : Mathieu Seddas
Le harcèlement scolaire,thème d'actualité, est ici traité avec originalité : selon un rapport de l'Unicef et de l'observatoire international de la violence à l'école, en France, 1 élève sur 10 est victime de harcèlement à l'école.
"J'aime l'araignée et j'aime l’ortie. Parce qu'on les hait"
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Les costumes évoquent l'univers des shojo mangas destinés aux jeunes adolescentes, peuplés d'étudiantes en uniforme
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Les 3 courts pièces musicales s'inspirent des tarentelles. Ces airs traditionnels italiens sensés guérir les victimes des morsures de tarentule donnaient lieu à des rituels dansés proches de véritables exorcismes. Citées par Léonard de Vinci, ces coutumes perdurèrent jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle en particulier dans la région des Pouilles. |
Les spectres vengeurs sont légion au cinéma. Les films nippons ont su marquer l’esthétisme du genre en proposant une version féminine de ces fantômes. De "The Ring" à "The Grudge", la jeune fille revenue se venger, silhouette longiligne cachée par de longs cheveux noirs, est devenue une figure classique du cinéma d'horreur. |
Une pièce originale de K. Houdemont pour 6 actrices et acrobates, un musicien soliste et un récitant
Cette pièce a été créée au printemps 2015.
Durée : 15 min environ